Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

l'esprit est mort, la consience n'existe pas

13 août 2018

-Façonnement et abrutissement

-Façonnement et abrutissement

Foucault,«désérotisation»du savoir, pour ne pas vouloir apprendre en dehors de ce qu'on leur enseigne, nous sommes plus facilement endoctrinables / «La Fabrique du Consentement» (rapport au viol, l'état nous drague pour que l'on soit consentant, le totalitarisme c'est le viol) par Edward Herman et Noam Chomsky, Manufacturing Consent, Pantheon, New York, 2002. La «fabrique du consentement» est une expression de l’essayiste américain Walter Lippmann, qui, à partir des années 1920, mettant en doute la capacité de l’homme ordinaire à se déterminer avec sagesse, a proposé que les élites savantes «assainissent» l’information avant qu’elle n’atteigne la masse./ «Why Socialism» par Albert Einstein / ND : voir la liberté d'expression en faveur du Ku Klux Klan selon la cours suprême des États-Unis. / L'ennui abruti et remplace la novlangue. / «Les Héritiers» par Bourdieu.

-Les castes sont une fatalité

Noms de l'aristocratie, matricules par grades

-Bizarrerie conformiste, paradoxe des insurgés

Un paradoxe dans l'esprit humain, dans les comportement de la société révolution/ordre, une révolution de gauche aboutit ou à un états qui paraitra de droite donc il y'aura de nouveau mouvement néo-gauchiste, ou a un état de gauche qui sera repris par la droite, il y'a une nature humaine (une nature humaine «bonne» ; faire la lutte des classes c'est s'employer a l'appliquer)(understup-stupeflip) mais ce qui nous intéresse ici sont les comportements sociaux

«L’agonie de la Commune aura été joyeuse. Avez-vous lu le décret proposé par le citoyen Vésinier, reconnaissant en bloc tous les enfants naturels ? La phrase est impayable : « Tous les enfants naturels non reconnus sont reconnus par la Commune et légitimés. » Ceci est du haut comique, et l’on croirait que ces messieurs ont semé les bâtards dans leur jeunesse, à ce point qu’ils chargent la patrie de donner une mère à leur nombreuse famille. Je ne vous parle pas de la proposition de brûler le grand livre et les titres de rente des fuyards, ainsi que de la suppression de tous les titres et de tous les ordres honorifiques. »

-Absurdité du pouvoir

Le pouvoir maintien la loi ou la change. Dans un monde idéal le pouvoir serait inutile.

-Éthique et politique du bibelot

Modes

Adorations et hystéries

Néo-mythologie

Inutilité

-Le progrès est systématique

Le progrès régresse, même si il ne le montre pas. L'idée de progrès est si importante que jamais elle ne change. C'est pour cela que l'on élit des politique, pour les réformes pas pour le maintien de l'ordre.

-Machiavélisme, naïveté des stratèges

Théories sur la stratégie de Macron 

-Importance du châtiment

La prison est encore là pour punir, malgré Hugo et Surveillé et Punir(livre sorti avant même l'abolition de la peine de mort) Le châtié porte forcément bon jugement sur son châtiment : si le châtiment lui semble injuste c'est qu'il fut mal mené.

-Laïcité et impartialité des administrations

La revendication de la laïcité c'est l'autre nom de l'islamophobie. (Emmanuel Todd) Comparer l'idée d'interdire un vêtement et l'idée d'imposer un uniforme.

-Lois de la paperasse

-Bureaucratie

Hiérarchie

Aliénation

De des possesseurs et des possédés.

-La luxure est néfaste

Tabou imposé par le clergé et maintenant le pouvoir.

-Intelligentsia

Le charabia est une arme de la droite pour manipuler les intellectuels de gauche. Il ne peuvent ainsi s'exprimer auprès des prolos. Les intellectuels doivent pouvoir s'exprimer auprès du peuple et de leurs semblables, ou bien on décalque sur les précédente révolution ; le peuple se bat, manifeste, et les intellectuels s'occupent de convaincre la classe dominante, le risque étant que cela peut aboutir très vite a un nouvelle forme de hiérarchie entre l'intelligentsia et les prolétaires.

-Endoctrinement, réflexions prohibées

La censure c'est la propagande.

-Le meilleur des mondes

On dénigre les pays en développement. « Quelle chance j'ai de vivre en France ! ».

-Axiomes

Si il y a un axiome originel il y a donc une nature humaine, il y a un bien et un mal, il y a une réalité unique... or cette affirmation et une dogme. Il ce peu que aucun axiome ne puisse être prouvé, qu'il n'y ai pas de réalité, que la notion de bien soit inexplicable et qu'il n'y a pas de nature humaine. (Voir les théories de Hilbert, de Chomsky et de Étienne de Ghys)

-Tâches

Ce qui pose problème à la société, en mettant à part l'idée des conditions dans lesquels sont réalisé le dit labeur, c'est que la notion de travail implique le fait de produire une richesse reçue par des individus dit "supérieur" -d'un point de vue bureaucratique j'entend- et dans un cas ne pas savoir ce à quoi va servir le fruit de cette production, dans un autre retenir toute les fois où cette production monétaire a été dépensé à mauvais escient par le patronat. D'une certaine façon l'ouvrier à le même ressentit éthique que le consommateur ; chacun savent qu'ils participent indirectement à un système malhonnête et inégalitaire mais la grève et le boycott sont sans impact. Le capitaliste voit les acheteurs et les travailleurs de la même façon. En achetant on ne consomme pas : on produit.

-Impunité

Les multi-nationale légalise ce qui les arrange pour pouvoir commettre des crimes qui ne le sont plus.
Oui mais pas que, les lobbyiste mette en place certaine interdiction sur le marché (ex: la drogue) pour avoir le monopole de ce marché, pour éviter que les autres entreprises fassent concurrence.

-Mariage

Comme le capitalisme c'est un fruit de la morale protestante et de celle du clergé en général. C'est une façon de rendre l'amour quantifiable d'en faire un élément économique, d'en faire aussi un moyen pour faire des bénéfice et non une fin. Par exemple si le mariage homosexuel fut pendant longtemps exclu de nos droits c'est car les mœurs des puissants et des dirigeants économique descendait tout droit de ceux de l'église qui leurs avait enseigné le capitalisme. Quand plus tard l'état c'est rendu compte que l'interdiction du mariage homosexuel n'avait aucun interêt financier ils ont décidé de l'autorisé (sincèrement si ça leurs avait couté du fric l'aurait t-il légalisé ?). On peut observer le même cas avec la révolution sexuelle... rendre le sexe tabou c'est une manière d'empêcher les populations d'échapper a ce contrat qu'est celui du mariage.

-Art

La mode de la spiritualisation de l'art.

Pourquoi ? Comme pour la fiction, pour tromper la routine sortir du déterminisme par une maladroite liberté de synthèse créer par les artistes ? Ou es une stratégie pour que la Classe Dominante s'approprie les les arts, pour qu'ils soit inaccessible ? Rendu ennuyeux ou incompréhensible au communs des mortel...

Les récits disparus

Lorsque un récit qui semblerai quelconque aux yeux des polititisés est victime des ciseaux d'Anastasie, il mute en histoire accusatrice, le public s'aperçois de la dimension morale, subversive de l'œuvre. Ainsi, d'une certaine façon toute fiction est politique, ce n'est pas l'opinion publique qui donne a quelque chose sont aspect critique du système. Or certains tableaux, certaines caricatures sont censuré... c'est justement qu'a partir du moment ou l'art peut faire l'objet de censure, il fait passer un message. L'art est politique.

-Dieu

L'état nous corromps comme Dieu avec ses réponses (Mr. Robot, Tyrell Wellick)

-Le Véganisme

Le boycott est inefficace et nous prive d'un produit et non d'une entreprise.

-Rock, Rap

L'élitisme des cultures par des procédés de propagande et de censure c'est une forme de racisme.

-Melancholia

Pourquoi un «enfer» pour un enfant serait devenu bonheur pour un adulte.

-Anobli

La légion d'honneur, la possibilté de devenir «Lord» suggère que notre place dans la hiérarchie nous rend meilleurs, c'est l'apogée et la concrétisation de la méritocratie.

 

 

 

Pompeux cornichon

éminente serpière

psyché / il parait / ferveur / cambrure / énamouré / le Malin / opine / De basses calomnies par Satan répandues / rigoriste / insidieux / païen / arborer / festons / frivolité / guipures / non sans malice / Avec sa tête, hélas !déjà chargé d’épines / 

 

 

Et mort au Prince

 

Il y'eu d'abord la lointaine clameur des insurgés,

Bien que les borborygmes ne les firent s'accabler,

Ce rare abordage sur la caste privilégiée,

Ayant éborgner l'orbite du cyclope des rentiers,

Fit dans l'orbe du Haut-Peuple maintes questions poser :

Ô quel borné corsaire plébéien faut-il châtier ?

 

Scorbut à la gueule et suie sur les pognes, l'Opprimé.

 

À moins que ceci ne soit que de basses calomnies,

Il paraît que lorsque on leurs demande qui, hélas,

Les riches répondent t-il, arrogant, « Un trouble-fête qui,

Ne distingue ni Roskopf, ni Rolex, qui vient des masses ».

Un paria qui chérit, tout comme Gavroche, les bruits

De la Révolte du martyr et de Celle du païen.

 

 

 

Un de ceux qui ne sont ni Crésus, ni Harpagon,

Mais, peut-être, songent à un monde sans avares, sans déchus ?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dire que le boycott est inutile c'est pas très existentialiste.

Despotisme/féodale/désinstitutionalisation Machine humaine programmable = définition latine du mot esclave
Comment faire pour produire sans avoir quelque chose en retour ? Pourquoi je travaillerai si j'ai toujours un revenu ?// autogéré-voir CNT Catalogne

 

 

École autogérée 

Comment recréer le savoir sans profs ni institutions dans la rue ?

 

Liberté absolue des corps

Liberté des corps au sens sexuel, féministe, pénal, vestimentaire.

 

Faire des contre-cours

 

Le monde va trop bien, cette étude le prouve

Les chiffres bidons qui permettent de falsifier le réel. Le monde qui va toujours bien où 

 

la mesure économie données

 

ANARCHISME OU COMMUNISME ? LE FAUX-DÉBAT

 

Fédération de commune

 

La force de l'émeute / acab

 

Le spectacle

 

Théorie du crevard revenu de base

 

créer d'autres mondes et péter l'ancien

 

critique/action/utopie

 

théorie des samaritains- maintenir le calme – 19e siècle

 

dynamique de la révolte partir d'un seul truc

connecter les foyers

 

ne pas refaire d'état

 

(éthique?)

 

représsion

 

les cataclysmes écologiques vont nous sauver

vive la fin du pétrole !

 

Langue de bois dévellopement durable

 

 

N’entre pas docilement dans cette douce nuit,

 

Le vieil âge devrait brûler et s’emporter à la chute du jour ;

 

Rager, s’enrager contre l'agonie de la lumière.

 

          

 

Bien que les hommes sages à leur fin sachent que l’obscur est mérité,

 

Parce que leurs paroles n’ont fourché nul éclair ils

 

N’entrent pas docilement dans cette douce nuit.

 

       

 

Les hommes bons, passée la dernière vague, criant combien clairs

 

Leurs actes frêles auraient pu danser en un verre baie

 

Ragent, s’enragent contre l'agonie de la lumière.

 

   

 

Les hommes violents qui prient et chantèrent le soleil en plein vol,

 

Et apprenant, trop tard, qu’ils l’ont affligé dans sa course,

 

N’entrent pas docilement dans cette douce nuit.

 

         

 

Les hommes graves, près de mourir, qui voient de vue aveuglante

 

Que leurs yeux aveugles pourraient briller comme météores et s’égayer,

 

Ragent, s’enragent contre l'agonie de la lumière.

 

            

 

Et toi, mon père, ici sur la triste élévation

 

Maudis, bénis-moi à présent avec tes larmes violentes, je t’en prie.

 

N’entre pas docilement dans cette douce nuit.

 

Rage, enrage contre l'agonie de la lumière.

 

APPOLINAIRE. AU PROLÉTAIRE.

Ô captif innocent qui ne sais pas chanter
Écoute en travaillant tandis que tu te tais
Mêlés aux chocs d’outils les bruits élémentaires
Marquent dans la nature un bon travail austère
L’aquilon juste et pur ou la brise de mai
De la mauvaise usine soufflent la fumée
La terre par amour te nourrit les récoltes
Et l’arbre de science où mûrit la révolte
La mer et ses nénies dorlotent tes noyés
Et le feu le vrai feu l’étoile émerveillée
Brille pour toi la nuit comme un espoir tacite
Enchantant jusqu’au jour les bleuités du site
Où pour le pain quotidien peinent les gars
D’ahans n’ayant qu’un son le grave l’oméga

Ne coûte pas plus cher la clarté des étoiles
Que ton sang et ta vie prolétaire et tes moelles
Tu enfantes toujours de tes reins vigoureux
Des fils qui sont des dieux calmes et malheureux
Des douleurs de demain tes filles sont enceintes
Et laides de travail tes femmes sont des saintes
Honteuses de leurs mains vaines de leur chair nue
Tes pucelles voudraient un doux luxe ingénu
Qui vînt de mains gantées plus blanches que les leurs
Et s’en vont tout en joie un soir à la male heure
Or tu sais que c’est toi toi qui fis la beauté
Qui nourris les humains des injustes cités
Et tu songes parfois aux alcôves divines
Quand tu es triste et las le jour au fond des mines

DESNOS. J'AI TANT RÊVÉ DE TOI.

J’ai tant rêvé de toi que tu perds ta réalité.
Est-il encore temps d’atteindre ce corps vivant
et de baiser sur cette bouche la naissance
de la voix qui m’est chère ?
J’ai tant rêvé de toi que mes bras habitués en étreignant ton ombre
à se croiser sur ma poitrine ne se plieraient pas
au contour de ton corps, peut-être.
Et que, devant l’apparence réelle de ce qui me hante
et me gouverne depuis des jours et des années
je deviendrais une ombre sans doute,
Ô balances sentimentales.
J’ai tant rêvé de toi qu’il n’est plus temps sans doute que je m’éveille.
Je dors debout, le corps exposé à toutes les apparences de la vie
et de l’amour et toi, la seule qui compte aujourd’hui pour moi,
je pourrais moins toucher ton front et tes lèvres que les premières lèvres
et le premier front venu.
J’ai tant rêvé de toi, tant marché, parlé, couché avec ton fantôme
qu’il ne me reste plus peut-être, et pourtant,
qu’à être fantôme parmi les fantômes et plus ombre cent fois
que l’ombre qui se promène et se promènera allègrement
sur le cadran solaire de ta vie.

BAUDELAIRE. L'ALBATROS.

Souvent, pour s'amuser, les hommes d'équipage
Prennent des albatros, vastes oiseaux des mers,
Qui suivent, indolents compagnons de voyage,
Le navire glissant sur les gouffres amers.

A peine les ont-ils déposés sur les planches,
Que ces rois de l'azur, maladroits et honteux,
Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches
Comme des avirons traîner à côté d'eux.

Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule !
Lui, naguère si beau, qu'il est comique et laid !
L'un agace son bec avec un brûle-gueule,
L'autre mime, en boitant, l'infirme qui volait !

Le Poète est semblable au prince des nuées 
Qui hante la tempête et se rit de l'archer ;
Exilé sur le sol au milieu des huées,
Ses ailes de géant l'empêchent de marcher.

HUGO. LES MISÉRABLES -EXTRAIT-

L’échafaud, en effet, quand il est là, dressé et debout, a quelque chose qui hallucine. On peut avoir une certaine indifférence sur la peine de mort, ne point se prononcer, dire oui et non, tant qu’on n’a pas vu de ses yeux une guillotine ; mais si l’on en rencontre une, la secousse est violente, il faut se décider et prendre parti pour ou contre. Les uns admirent, comme de Maistre ; les autres exècrent, comme Beccaria. La guillotine est la concrétion de la loi ; elle se nomme vindicte ; elle n’est pas neutre, et ne vous permet pas de rester neutre. Qui l’aperçoit frissonne du plus mystérieux des frissons. Toutes les questions sociales dressent autour de ce couperet leur point d’interrogation. L’échafaud est vision. L’échafaud n’est pas une charpente, l’échafaud n’est pas une machine, l’échafaud n’est pas une mécanique inerte faite de bois, « de fer et de cordes. Il semble que ce soit une sorte d’être qui a je ne sais quelle sombre initiative ; on dirait que cette charpente voit, que cette machine entend, que cette mécanique comprend, que ce bois, ce fer et ces cordes veulent. Dans la rêverie affreuse où sa présence jette l’âme, l’échafaud apparaît terrible et se mêlant de ce qu’il fait. L’échafaud est le complice du bourreau ; il dévore ; il mange de la chair, il boit du sang. L’échafaud est une sorte de monstre fabriqué par le juge et par le charpentier, un spectre qui semble vivre d’une espèce de vie épouvantable faite de toute la mort qu’il a donnée.

MALAPARTE. KAPUTT -EXTRAIT-

Le lac était comme une immense plaque de marbre blanc sur laquelle étaient posées des centaines et des centaines de têtes de chevaux. Les têtes semblaient coupées net au couperet. Seules, elles émergeaient de la croûte de glace. Toutes les têtes étaient tournées vers le rivage. Dans les yeux dilatés on voyait encore briller la terreur comme une flamme blanche.

RIMBAUD. LE MAL.

Tandis que les crachats rouges de la mitraille
Sifflent tout le jour par l'infini du ciel bleu ;
Qu'écarlates ou verts, près du Roi qui les raille,
Croulent les bataillons en masse dans le feu ;

Tandis qu'une folie épouvantable broie
Et fait de cent milliers d'hommes un tas fumant ;
- Pauvres morts ! dans l'été, dans l'herbe, dans ta joie,
Nature ! ô toi qui fis ces hommes saintement !...

- Il est un Dieu, qui rit aux nappes damassées
Des autels, à l'encens, aux grands calices d'or ;
Qui dans le bercement des hosannah s'endort,

Et se réveille, quand des mères, ramassées
Dans l'angoisse, et pleurant sous leur vieux bonnet noir,
Lui donnent un gros sou lié dans leur mouchoir !

LAMARTINE. LE LAC.

Ainsi, toujours poussés vers de nouveaux rivages, 
Dans la nuit éternelle emportés sans retour, 
Ne pourrons-nous jamais sur l’océan des âges 
Jeter l’ancre un seul jour ? 

Ô lac ! l’année à peine a fini sa carrière, 
Et près des flots chéris qu’elle devait revoir, 
Regarde ! je viens seul m’asseoir sur cette pierre 
Où tu la vis s’asseoir ! 

Tu mugissais ainsi sous ces roches profondes, 
Ainsi tu te brisais sur leurs flancs déchirés, 
Ainsi le vent jetait l’écume de tes ondes 
Sur ses pieds adorés. 

Un soir, t’en souvient-il ? nous voguions en silence ; 
On n’entendait au loin, sur l’onde et sous les cieux, 
Que le bruit des rameurs qui frappaient en cadence 
Tes flots harmonieux. 

Tout à coup des accents inconnus à la terre 
Du rivage charmé frappèrent les échos ; 
Le flot fut attentif, et la voix qui m’est chère 
Laissa tomber ces mots : 

 " Ô temps ! suspends ton vol, et vous, heures propices ! 
Suspendez votre cours : 
Laissez-nous savourer les rapides délices 
Des plus beaux de nos jours ! 

 Assez de malheureux ici-bas vous implorent, 
Coulez, coulez pour eux ; 
Prenez avec leurs jours les soins qui les dévorent ; 
Oubliez les heureux. 

Mais je demande en vain quelques moments encore, 
Le temps m’échappe et fuit ; 
Je dis à cette nuit : Sois plus lente ; et l’aurore 
Va dissiper la nuit. 

Aimons donc, aimons donc ! de l’heure fugitive, 
Hâtons-nous, jouissons ! 
L’homme n’a point de port, le temps n’a point de rive ; 
Il coule, et nous passons !  "

Temps jaloux, se peut-il que ces moments d’ivresse, 
Où l’amour à longs flots nous verse le bonheur, 
S’envolent loin de nous de la même vitesse 
Que les jours de malheur ? 

Eh quoi ! n’en pourrons-nous fixer au moins la trace ? 
Quoi ! passés pour jamais ! quoi ! tout entiers perdus ! 
Ce temps qui les donna, ce temps qui les efface, 
Ne nous les rendra plus ! 

Éternité, néant, passé, sombres abîmes, 
Que faites-vous des jours que vous engloutissez ? 
Parlez : nous rendrez-vous ces extases sublimes 
Que vous nous ravissez ? 

Ô lac ! rochers muets ! grottes ! forêt obscure ! 
Vous, que le temps épargne ou qu’il peut rajeunir, 
Gardez de cette nuit, gardez, belle nature, 
Au moins le souvenir ! 

Qu’il soit dans ton repos, qu’il soit dans tes orages, 
Beau lac, et dans l’aspect de tes riants coteaux, 
Et dans ces noirs sapins, et dans ces rocs sauvages 
Qui pendent sur tes eaux. 

Qu’il soit dans le zéphyr qui frémit et qui passe, 
Dans les bruits de tes bords par tes bords répétés, 
Dans l’astre au front d’argent qui blanchit ta surface 
De ses molles clartés. 

Que le vent qui gémit, le roseau qui soupire, 
Que les parfums légers de ton air embaumé, 
Que tout ce qu’on entend, l’on voit ou l’on respire, 
Tout dise : Ils ont aimé !

KEROUACK EXTRAITS

"Les seuls gens qui existent sont ceux qui ont la démence de vivre, de discourir, d'être sauvés, qui veulent jouir de tout dans un seul instant, ceux qui ne savent pas bâiller."

"et moi je traînais la patte derrière eux, comme je l’ai toujours fait quand les gens m’intéressent, parce que les seuls qui m’intéressent sont les fous furieux, les furieux de la vie, les furieux du verbe, qui veulent tout à la fois, ceux qui ne baillent jamais, qui sont incapables de dire des banalités, mais qui flambent, qui flambent, jalonnant la nuit comme des cierges d’église."

"Ils avaient tous la mains tendue, quêtant quelque chose de la civilisation, croyaient-ils, pouvait leur offrir ; ils étaient loin de se douter de la tristesse de cette pauvre illusion brisée. Ils ne savaient pas qu'une bombe était advenue, qui pouvait mettre en pièces nos ponts, et nos rives, les déchiqueter comme une avalanche, et que nous serions aussi pauvres qu'eux, un jour, à tendre la main tout pareil."

"A présent, je sentais à cinquante centimètres au-dessous de moi la route se déployer comme une bannière, s'envoler, siffler à des vitesses inouïes encore et toujours, pour traverser le continent qui gémissait. Quand je fermais les yeux, ce que je voyais, c'était la route, qui se déroulait à l'intérieur de moi. Quand je les rouvrais, j'apercevais en un éclair l'ombre des arbres qui vibrait sur le plancher de la voiture. Pas moyen de m'échapper. Je me suis résigné à tout."

"Le hurlement des trains déchire la vallée.Les longs couchants sont rouges.Les noms magiques de la vallée se sont égrenés Manteca, Madera, tous les autres.Bientôt le crépuscule est arrivé, un crépuscule de grappes, un crépuscule de raisins noirs sur les plantations de mandariniers et les longs champs de melons, le soleil couleur des raisins pressés, tailladé de bourgogne, les champs couleur de l'amour et de tous les mystères d’Espagne.J'ai passé ma tête à la vitre, pour respirer à pleins poumons l'air parfumé.C'était le plus beau moment."

 

Publicité
Publicité
11 août 2018

https://www.youtube.com/watch?v=hHNuJoB95Ok&fr

203173

https://www.youtube.com/watch?v=hHNuJoB95Ok&frags=pl%2Cwn

https://www.youtube.com/watch?v=k_e3PVBx0N0&frags=pl%2Cwn

https://www.youtube.com/watch?v=FFRZk_GrVWk&t=1806s&frags=pl%2Cwn (7:55)

d7792638841ca8c37b7d45b75eaeacfe

287156

https://www.youtube.com/watch?v=VjsHyppHiZM&index=5&list=PLneShEIjNsDiRP4-ufUbyPBJ8ZgyjWHfI&t=9s&frags=pl%2Cwn

 

11 août 2018

Valium Héroïne

Valium

Héroïne (drogue)
Narcolepsie
Somnifères
Ambre
L'encens
Exoplanète
Carcasse superbe->meurtre sublime
Ordure (en tant qu'insulte)
Ulcérée
Pénombre
Karma
Rythme
Massacres
Assonance
Outrance
Astres
Paname
Pixels
estragon
nihilisme 
olympien 
hymne 
symboles 
nymphonie 
abysses 
amphitryon 
ankylose 
diatribe
tomber des nues
l'Arlésienne
amnésie
insomnie
somnifère
condamné
indemne
mercure (substance)
millenium
constellations
écho
narval
illuminée
Voie lactée
délivrance
inouïe
invisible
indigne
noirceur
noircir les étoiles
océane
mirage
argile
ahan
astronome
nébuleuses
céleste
médiocre
silhouette
inégalable
minuit
(avec ou sans déterminant)
amalgame
osmose
discorde
harmonie
le cachemire
phoenix
la foudre
noctambule
Naît
s'éveille
lumineux
diamants
suicide
indécent
tout le vocabulaire de la putréfaction
vomir
fantôme
Macadam
Lames (vagues)
Métamorphose 
Jasmin
Spectre
Humanoïde
Égérie
S'éteindre
S'effacer
Émeraude
Crépuscule
Indien (les Indes)
Gouffre
Aurore
Au creux des reins (?)

Par (nom commun) (adj)
Par le parfum alléché

PERSONNIFICATION
ADJ AVANT LE NOM COMMUN
ENLEVER LES DÉTERMINANT SI POSSIBLE

Abominable
Affreux
Épouvantable






Comparaison entre un état social et un symptôme sans rapport
Exemple: vie virtuel, manque de sociabilité -> autisme 
Le brasierFAIT
CaptifFAIT
Le nirvanaFAIT
Mêlé
La brise
Mai
Aquilon
InfiniFAIT
PurFAIT
Sciences
MûrirFAIT
Célèstes
Étoile merveilleuseFAIT
Nénies
Tacite
Oméga AlphaFAIT
LuxureFAIT
ClartéFAIT
Sang
Moelles
EnfanterFAIT
Demain
Mâle
Alcôve
DivineFAIT
LasFAIT
L'individu
IvreFAIT
Reflet
Azur
Ivoire
Galure
Meugler
Beugler
Siffler
Rugir
Aboyer
Scorbut
Gueule
Suie
Pogne
Gibolle
Opprimé
Peut-être
Sans douteFAIT
Colombe
Caresse
Détresse
Crever
Vocal
Tatouage
Parfum
Faute
Échec
Égarer
Silence
Déchu
La déchéanceFAIT
désinvolteFAIT
oserFAIT
causer
inachevé
incapable
abandon
nocturne
lâche
tiraillé
canaille
racaille
cynique
sarcasme
piluleFAIT
tombeaux
alcoolFAIT
merdeFAIT
le délire (le rêve)FAIT
apaisé
hanté
nuit blanche
droguesFAIT
plomb
démons
Ubuesque
KafkaïenFAIT
Azimuter
Abuser
La désillusionFAIT
L'étranger
Arabe
Magrheb
FantasmesFAIT
Obsessions
Sobriété
L'âme
Aurores
Le doute
Centenaire
La mémoire
Requiem
Nymphe
Nuée
Démagogue
Pudeur
La nuit
Désir
Orgasme
Embrasement
Irradié
Ample
Morphée
Émerger
Psyché
Ombres
Hostile
Synagogues
Hélas
Ferveur
Cambrure
Énamouré
Le Malin
Opine
De basses calomnies par Satan répandues
Rigoriste
Insidieux
PaïenFAIT
Arborer
Festons
Frivolité
Guipures
Non sans malice
Orbite
Arrogance
Pompeux cornichon
éminente serpière
Absinthe
Groggy
Comptoir
Nectar
Le mascaret
Champ d'asile
Festinons
Ectomorphe
Couperose
Vinculum
Doigt d'ange
Philtrum
La bigaille
Palmipède
Lenmiscate
Stercoraires
Épée de Damoclès
draconiennes
Victoire à la Pyrrhus
Nœud gordien
Comme crésus
Démon de socrate
Vieux comme hérode
Dévergonde
IllusoireFAIT
DésinvolteFAIT
Les damnés 
Les limbes
Mœurs
Orphelin
EnivrantFAIT
Poète
Vices
Esprit
Occulte
Le vermine
Wesh
Oxymore
Délicate
Désarois
Mystique
Faïence
Spirituel
Mosaïque
Olympe
Manichéen
Syndrome
Le ciel, rouge sang
Cyclope/Cyclopéen
Schizophrénie
Le "Moi"
Le Surmoi freudien est mort
Est mort-> a disparu
L'humanité n'a plus de visage
Paranoïa
L'aurore
Méandres
Réalité
Rêve
Les apparences
Éveil
Cadran solaire
Ombre
Fantôme
Allégresse
Indolence
Gouffres
Exilé
Nuées
Huées
Halo
Hallucination
L'indifférence
Inerte
Sombre
Marbre
Couperet
Rivages
Spectre
L'anxiété
Océan/désert des...
Éternel
Cycle
Néant
Abîmes
Cosmos
La Meute
Inhumer
Existe
Nous mènent au boulot comme on mène les porcs a l'abattoir
Amphétamines
Exomil
Extasie
Les portes de la perception
Le ciel et l'enfer
Regarde, ça c'est un tableau parfait ! Les maîtres stellaires contre leurs esclaves, par millions. Nous sommes les détritus de la galaxie, biberonnés au fric, matraqués au labeur.

C'est en la crayonnant que j'ai vu ses imperfections. C'est parfois dans le reflet des choses que l'on voit leurs défauts.

Meuf, ta cyprine, c'est l'opium du peuple.

C'est ça ton idéal ?
On ne peut pas réussir, mec. Tu vois, tendit que l'insecte merdeux que tu est s'échine et se traîne vers une réussite illusoire, le temps s'écoule et tu rapproche toujours de l'extinction.
Arrête de réussir.
Arrête d'essayer de vivre, vis bordel !

J'en n'ai rien à foutre de l'avis à propos de la Syrie de je ne sais quelle star friquée pour avoir tendu son cul à la télé-réalité.
osmose, Mercure, Millenium, sciences, narcolepsie, exoplanète
Paradis artificiels
Le ciel et l'enfers
Les portes de la perception
Misérable miracle
L'infini turbulent
Les grandes épreuves de l'esprit
Connaissances par les gouffres
Le corbeau
Le club des haschischins
Du haschisch et de l'aliénation mentale
Thomas de Nerval
Rimbaud
Verlaine
Baudelaire
moi, je presse mes lèvres sur un tunnel, brasier de verdure, qui m'emmène éffrené,
comme se saoulerai un barbu, drapé de couperoses
astre indien
Au pied des portes de la perception
S'efface le bitume grisâtre, de sang tâché
hymne
couleur d'hématome
l'herbe d'or sous le ahan les paysan (siffler?) sans doute groggy le ciel, rouge sang? 
qui suinte le sel / astre indien écarlate
mes lèvres de crevasses
et moi, groggy, qui presse mes lèvres de crevasses
sur ce tunnel, brasier de verdure, qui m'emmène, éffréné
comme ce saoulerais un barbu, drapé de couperose
Publicité
Publicité
l'esprit est mort, la consience n'existe pas
Publicité
Archives
Publicité